Haras Al Doum : du paradis à l’enfer des chevaux

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PETITION EN LIGNE
pour que justice soit faite face à ce carnage

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Articles de presse :

 

Haras Al Doum, ancien fleuron de l’élevage marocain des soeurs Monnin

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Le haras al doum, un lieu d’entrainement apprécié

Le haras Al Doum de Bir Jdid, au Maroc, est l’aboutissement du rêve de Marie Joëlle et Anne Marie Monnin. Un élevage de haute qualité de pur-sangs arabes, qui ont fait la réputation de ce haras. Vainqueurs d’innombrables médailles, que ce soit en show ou en endurance, la qualité des poulains n’est plus a démontrer. Anne Marie et Marie Joëlle, sans prétention, avaient réussi le pari de faire de cet endroit un lieu de paix et de qualité, où les chevaux vivaient essentiellement en liberté. La grande surface du domaine permet l’entrainement à différentes disciplines et notamment l’endurance, alors à ses tous débuts au Maroc. La toute première course d’endurance au Maroc a été organisé à Al Doum !

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Al Amira. Morte de faim en septembre 2016…

Des aménagements réfléchis, de grands paddocks, des espaces de vie pour des noms plus tard devenus prestigieux, comme Al Amira. Plus de 14 hectares de terrain aménagés pour le bien être des chevaux, “comme il se doit”, me direz vous, pour héberger des chevaux.

Mais nul n’est éternel, et vient le jour où Marie Joëlle, puis Anne marie décèdent. C’était en 2014/2015. Contre toute attente, les héritiers cèdent le domaine avec près d’une cinquantaine de chevaux pour une bouchée de pain. Commence alors une nouvelle aventure, dont nous étions loin de nous douter qu’elle tournerait au cauchemar.

(maj 9/10/2016) Il est important de noter que lors de la reprise du haras, seule le terrain et les chevaux ont été repris. Les “propriétaires”, en tous cas titulaires du terrain (une parcelle des domaines royaux cédée à l’époque de Mohamed 5, parcelle N°9739/C/ à la conservation foncière), ayant immédiatement occupé la maison, nous informe une ancienne voisine et amie des sœurs Monin.  Le repreneur  ayant alors contracté pour une durée limitée selon les dires du “propriétaire” lui même.

Des chevaux laissés sans soins

Fréquentant régulièrement la région, très rapidement je m’aperçois que “quand même” ces chevaux me paraissaient bien maigres. Mais ils vivaient dehors, étaient à l’herbage, et finalement cela ne m’alerte pas plus que cela. Quelques mois plus tard la rumeur s’amplifie, et il se dit que effectivement ces chevaux sont laissés sans soin, sans visite médicale, et assez peu nourris. Mais on est au Maroc. La propriété privée est sacrée, et la personne n’est pas “n’importe qui”, ou en tout cas supposée telle. Et la potentielle “capacité d’emmerdements” que pourrait avoir ce monsieur fait taire assez rapidement toute volonté de dénonciation des uns et des autres, et l’on justifie la chose par “la saison”, “mais non c’est un cas isolé”, puis finalement on en parle plus.

Hélas la réalité des faits est bien plus dramatique encore que ce qu’on aurait pu imaginer de pire !

Les chevaux morts de faim au haras Al Doum !

Ce monsieur, qui ne connait rien aux chevaux,  a bel et bien tué purement et simplement ces chevaux. Il a refusé tout conseil, toute aide, et continuait a pérorer sur “sa propriété”, son “écurie d’endurance”, comme me l’a signalé un de mes contacts d’une écurie de Casablanca où il est désormais. Et oui, un cheval ça se nourrit, ça se soigne, tous les jours. Et oui, comble de l’horreur, ça coûte de l’argent. Surtout quand on prétend entretenir plus de 45 chevaux !

Le 5 octobre, une alerte est lancée. Les morts ne sont plus dissimulables, Usinagaz est retrouvé mort ainsi que Al Amira et, et se voient même de l’extérieur. Quelques personnes se rendent sur place, et découvrent alors l’ignoble vérité. Un charnier à ciel ouvert avec des dizaines de cadavres, quelques rares survivants décharnés, réduits à manger le bois des portes de leur box !

Photos prises le 5/10/2016 au haras Al Doum

Commence alors une bataille numérique, et la diffusion des photos partagées notamment sur ma page, qui commence à faire le Buzz. La presse s’en mêle en fin de journée le 6 octobre, et publie 2 articles, un sur le Site Info, “un haras en perdition à Bir Jdid” et l’autre sur le 360, “on achève bien les chevaux à Bir Jdid“. Manifestement alerté, il fait déplacer les rares survivants dans un lieu alors inconnu dans la région.

La gendarmerie se déplace à Al Doum.

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Un charnier à ciel ouvert.

Alertés, les gendarmes se rendent sur place le 6 octobre et constatent l’évidence. Alors resté injoignable jusque là, il répond à l’appel des gendarmes, et la scène tourne au burlesque si elle n’étaient pas si dramatique. Alors même que les gendarmes ont sous leur yeux un véritable charnier. Il affirme qu’il est victime de vol concernant la nourriture qu’il aurait acheté pour ses chevaux, et qu’il y aurait qu’un ou deux chevaux morts !!! Depuis des mois donc, un cheval ne meure pas de faim en quelques jours….

Pour illustrer ces propos, ci dessous les photos prises sur place le 6 octobre, en présence des gendarmes.

Manifestement les morts sont partout, et pas récents ! Un véritable carnage organisé et occulté depuis des mois que ces chevaux souffrent le martyr.

Comment nier les faits, accuser les autres de négligence, quand on est directement et personnellement responsable ? Quel plaisir retire ce monsieur de voir dépérir des chevaux ? Comment est il possible d’être à ce point dans le déni le plus total, alors que les faits, objectifs, sont là ? Et, si comme il l’affirme, on lui bloque l’accès au terrain, pourquoi n’a t-il prévenu personne ? C’est un mystère que je ne comprends pas.

Cette attitude révoltante et criminelle, nous l’espérons, ne restera pas impunie. Toutes les instances officielles ont été averties, et une dépôt de plainte officiel est envisagé au moment d’écrire ces lignes.

Tout ce qui compte à aujourd’hui, le 7 octobre 2016, est de tenter de sauver les survivants de ce carnage organisé.

Notons que malgré l’horreur de cette situation, il n’y a eu à cet instant aucune réaction officielle. Silence gêné des responsables de centres, qui en dit long…

Intervention le vendredi 7 octobre.

Le vendredi 7 octobre, une intervention a été tentée pour récupérer les derniers survivants au haras Al Doum (dont celui sur la photo). Le domaine était bien gardé et l’accès interdit. Les  chevaux avaient déjà  été déplacés et avaient rejoint les autres chevaux dans une autre ferme privée. Ils sont tous dans un état lamentable. L’intéressé refuse toujours de les céder ou d’accepter quelque intervention. Cet endroit est aussi solidement gardé et l’accès interdit.

Une commission officielle de la SOREC et de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires s’est rendue sur place et le rapport est attendu incessamment.

Les chevaux restant ont eu à manger aujourd’hui… Sans contrôle de quantité pour reprise d’alimentation. Et oui quand on n’y connait rien forcément….

Leur sort à long terme est loin d’être garanti….

 

Le coup de théâtre !!!

Départ des derniers survivants du haras, “sauvés d’une mort certaine”
selon ses dires.

 

al-doum-cheval-nourritureDes photos de chevaux en train de manger sont publiées sur Facebook. Il affirme avoir sauvé les chevaux d’une mort certaine, et se pose en victime de malversations…

Les “propriétaires” du terrain ont décidé de bloquer l’accès au locataire des lieux.

La page FB de l’association des éleveurs de pur sang arabe du Maroc diffuse des photos montrant  des chevaux en train de manger, sans même se rendre compte que cette alimentation non contrôlée, après des mois de jeun, dans un état de maigreur absolue risque ni plus ni moins de provoquer des coliques mortelles. (la publication a été supprimée depuis, la photo ci dessus en est extraite)

Nous attendons le rapport de la commission de la SOREC et de l’ONSSA, et les informations sur la suite judiciaire qui est en cours.

Suite >>

 

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Le haras Al Doum avant sa reprise.

Tout ce qu’il reste du Haras Al Doum au 7 octobre

 

Les ignobles images du charnier

 

70 comments

  1. Honte à vous Hamdi Omar, j’espere que vous mourriez seul et que vous pourrissiez avant que l’on s’en rendent compte !

  2. Je ne suis pas douée pour ça mais si qüelqu’un peut créer une pétition demandant une condamnation ce serait très bien !

  3. Nous avons habité au haras chez Marie Joëlle et j’en ai des frissons partout quand je vois ce qu’il en a fait. C’est un escroc ce notaire il m’a volé la pension canine que je tenais juste en face du haras mais je suis étonnée que personne n’est réagi avant. Je contacte le gardien immédiatement. Il ne doit plus y être je pense. C’est une horreur et une catastrophe. C’est haras était un havre de bonheur et de paix.

  4. Je n’en reviens pas et j’en suis traumatisée quand on sait comment ça se passait du temps de Marie Joëlle c’est inimaginable

  5. Quelle honte de laisser mourir ainsi ces pauvres chevaux, s’il ne pouvait s’en occuper il aurait du les céder à d’autres personnes qui auraient été heureuses de pouvoir s’en occuper ! J’espère qu’il sera puni par la justice pour ce fait méprisable quand je pense que le salon du cheval va bientôt ouvrir ses portes à El jadida avec des présentations de chevaux magnifiques, ce n’est pas très glorieux de voir un tel scandale et les anciennes propriétaires doivent se retourner dans leur tombe.

  6. OUF MERCI POUR LES NOUVELLES. On en est malade

  7. C’est une honte cet homme est un grand voleur. J’avais la ferme en face du haras avec une pension canine que j’ai construite il s’y est installé et ne m’a jamais donné un sous

  8. Et à la mort d’Anne-Marie s’est emparé du haras. C’est un voyou

  9. Article mis a jour avec les dernières photos et informations au 9/10/2016. Ca commence a sérieusement sentir le roussi….

  10. Des actes aussi odieux et intolérables envers des animaux qui n’ont aucun moyen de se defendre sont lâches et non compatibles avec nps valeurs .Ce monsieur a t’il des arguments ? Est il réellement sain d’esprit ?

  11. Un début de solution a été trouvé pour la préservation des 16 chevaux rescapés de Al Doum.

    Actuellement hébergé dans la ferme privée de M. Hamdi, la SOREC a laissé sur place un technicien des haras pour le suivi, et un suivi vétérinaire direct.

    Un délais de 10 jours a été laissé pour observation de l’évolution de la situation.

  12. Un début de solution a été trouvé pour la préservation des 16 chevaux rescapés de Al Doum.

    Actuellement hébergés dans la ferme privée du propriétaire la SOREC aurait laissé sur place un technicien des haras pour le suivi, et un suivi vétérinaire direct.

    Un délais de 10 jours a été laissé pour observation de l’évolution de la situation.

    A suivre

  13. A tous ceux qui ont “liké” mais n’ont pas partagé aidez nous s’il vous plait, partagez encore et encore. Il ne faut pas relâcher la pression, l’affaire est mise sous couvert, on est en plein salon du cheval et il n’y a eu encore aucune réaction officielle face à cette horreur ! Il faut partager que ca fasse du bruit !

  14. عائلة الغازين شغوفة بتربية الخيول أنتم خلف لخير سلف

  15. Bonsoir,

    J’ai signé cette pétition.

    Pour moi il n’y a qu’une seule vrai solution pour que les choses soient prises au sérieux: c’est d’alerter la presse nationale en France. Juste un petit article et vous verrez que cela bougera!

  16. Je suis scandalisée, et on se sent démunis face à de telles horreurs… j’ai signé mais tout cela est bien lent pour des animaux en souffrance !!!
    Bravo tout de même à ceux qui se battent, c’est utile manifestement.

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