Natural horsemanship ? РPr̩sentation g̩n̩rale

Article 1 de 1 du dossier Le Natural Horsemanship
  • Natural horsemanship ? – Présentation générale

Naissance du “Natural Horsemanship”

Hippo... Campe !Depuis quelques années aux Etats-Unis est né un mouvement de fond, une révolution pourrait on dire, à la suite de grands “maitres” tel Ray Hunt ou Tom Dorrance, qui se sont profondément remis en question par rapport aux méthodes alors généralement employées dans le “dressage” des chevaux. Méthode dont le mot anglais à lui tout seul en dit long : “to break a horse“, casser un cheval.

Ces nouvelles approches ont atteint le vieux continent de manière “brutale” à la suite du célèbre film “L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux“, qui semble-t-il a généralisé en français le terme de “chuchoteurs”.

Mais ces approches restaient difficiles d’accès pour le grand public, malgré l’admiration qu’elles pouvaient susciter chez bon nombre de passionné(e)s du cheval.

L’apport de Pat Parelli

Pat Parelli s’inscrit dans ce mouvement, mais il est l’un des tous premiers à avoir développé un programme pédagogique complet, qui s’adresse essentiellement au cavalier d’ailleurs, mais qui du coup mettait à portée de tous une approche différente du cheval dans le cadre d’un programme complet, cohérent, et progressif.

Le Parelli Natural Horsemanship était né. En France c’est le Haras de la Cense qui lança ce programme, pour finalement développer son propre programme indépendant sous la direction d’Andy Booth (initialement instructeur Parelli), mais dont les fondements sont totalement identiques.

Notons toutefois que des cavaliers de renom, telle Véronique de Saint Vaulry, n’ont pas attendu les “chuchoteurs” pour travailler avec leurs chevaux selon des approches tout aussi pragmatiques et “naturelles”.

Ce dossier se compose de 6 parties essentielles :

  • Une réflexion globale sur la problématique de la relation au cheval, sa domestication dans l’histoire, et les fondements de l’éthologie notamment équine ;
  • Une présentation la plus objective possible de la méthode sur le plan théorique, ses fondements et ses principes ;
  • L’expérience personnelle que j’en ai eu avec Hippocampe, et donc une interprétation et une mise en oeuvre très personnelle ;
  • L’expérience que j’en ai eu lors d’un stage avec Russel Higgins, Instructeur parelli 4* ;
  • Une conclusion globale en rapprochement avec les différentes méthodes dites éthologiques et pourquoi je m’en suis profondément éloigné à la suite de ce stage.
  • Les nouvelles sources d’inspiration équestres et les autres voies : l’équitation centrée, l’isopraxie, et les approches par stricte renforcement positif.

Note : horsemanship est intraduisible en français autrement que par une périphrase compliquée : “capacité à être un homme (humain) de cheval naturellement”, et encore cela mériterait discussion…

Quelle équitation veut on au XXIème siècle ?

Hippocampe en cordeletteOu plus exactement quel rapport à l’animal souhaite-t-on réellement ?

Cette profonde et fondamentale question est la mienne en ces moments de doute et de remise en question, après la découverte d’une interprétation, d’une mise en Å“uvre de la méthode PNH.

Avant donc de se lancer dans l’équitation, c’est bien cette question que l’on doit se poser : pourquoi ? Pourquoi monter sur un cheval ? Pourquoi faire ? Dans quels buts ? Et surtout dans quel type de rapport avec l’animal ?

Depuis des siècles le cheval est “utilisé”, soit comme machine de guerre, soit comme moyen de transport, comme aide agricole ou… source alimentaire. Aujourd’hui tout cela a disparu de nos sociétés dites civilisées, et le cheval n’est plus qu’un “objet de loisirs”, ou de compétition sportive. Pourtant il est toujours également mangé.

Un mouvement de fond semble être initié depuis quelques décennies, qui recherche un “autre rapport avec le cheval“, mouvement dans lequel je me suis inséré, avec pour seul guide Hippocampe, et quelques bons livres y compris les grands classiques. Cette recherche a abouti à de nombreuses découvertes, loin des dogmes établis de l’équitation officielle, à la recherche d’un possible art équestre exclusivement fondé sur la recherche d’une communication aboutie et profonde avec le cheval.

Cette quête qui m’a amenée à faire ce stage, de haut niveau, avec Russel Higgins, stage qui a été le déclencheur de décisions radicales et de profondes remises en question des méthodes mêmes dites éthologiques.

Toute la question de ce dossier revenant à savoir ce que l’on cherche réellement : un animal docile à nos ordres, qui répond à la moindre sollicitation, tel une machine bien conditionnée, ou une construction équestre à deux et où les deux ont voix au chapitre ?

Bien évidemment ma réponse à cette question est désormais la seconde. Et qui appelle une autre question tout aussi importante : oui, et comment on fait ? Est ce seulement possible ? Et si oui comment bâtir cet édifice ?

Ce dossier tentera d’apporter quelques réponses, documentées, tant sur l’approche globale du cheval, son éducation, les méthodes utilisées notamment le “Natural Horsemanship”, que sur les outils utilisés et la remise en cause des croyances communes.

Plus d’infos sur le Parelli Natural Horsemanship :

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3 comments

  1. Hippo n’est vraiment pas rentré dans ta vie par hasard ! ;)

  2. Mais, où est ce dossier ?!

    :-) Excusez cette insolence, mais c’est que vous m’avez mis l’eau à la bouche. Je me contenterai, d’ailleurs, de la conclusion et d’un billet sur vos nouvelles sources d’inspiration.
    Merci pour tout ce que vous nous faites découvrir.

    • Insolencez, insolencez, je vous en prie ! Je redoutais le jour ou cette question allait tomber…
      Bon. Le fait est que j’ai un peu oublié ce blog… Je n’ai rien publié depuis des lustres.
      Il se trouve qu’entre le moment ou j’ai décidé de faire ce dossier, celui ou j’ai (enfin, après 1 an) écris cette introduction, et aujourd’hui, il s’est produit un fait majeur.
      Mon brave Hippocampe m’a simplement fait une remarque que je pourrais traduire en langage humain par “quand tu veux tu arretes tes conneries, monte et on en reparle”.

      A la vérité, je crains que ce dossier ne verra pas le jour. Les découvertes que j’ai faites durant plusieurs stages avec des pontifes du secteur m’ayant définitivement détourné de ces méthodes inspirées de la plus dure école behaviouriste (ils ne s’en cachent pas le terme employé dans cette affaire est le conditionnement opérant) il ne m’est plus possible de poursuivre dans cette voie.

      De fait, je n’ai que des choses désagréables à dire, et je n’en vois plus l’intérêt.

      Le “procès” de ces méthodes de conditionnement a été fait et refait, par les éthologues scientifiques eux mêmes, et je ne saurais dire mieux.

      Hippocampe m’a convaincu de cesser ces polémiques négatives pour me concentrer sur notre avancement, sur le positif, et la construction de notre relation.

      je ne ferai donc plus de critique, cela me parait aussi vain que de vouloir escalader l’Himalaya à dos de chameau.

      Place au positif donc, et à l’équitation !

      (edition)

      mmm ca me donne une idée du coup. Je vais peut être finalement le poursuivre, mais en exposant “l’autre voie” plutôt qu’en critiquant celle abandonnée….

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