Haras Al Doum : la SOREC s’engage !

Aujourd’hui j’ai de bonnes nouvelles à vous annoncer ! ENFIN !

Rappel des faits : Le scandale éclateLe doute subsiste

Après la diffusion mercredi 12 octobre d’un communiqué de presse assez long annonçant la prise en main de l’affaire, nous étions dans l’attente de la confirmation de ces actions. C’est chose faite, et le vendredi 14 octobre nous sommes en mesure de vous annoncer les choses suivantes :

1 – Le suivi est mis en place, et les chevaux sont a priori hors de danger.

2 – Le protocole de réalimentation progressive est bien appliqué.

3 – Yugherten est toujours vivant. Bien que le plus gravement atteint, il a ses chances. Il est en box séparé avec le jeune poulain pour un protocole spécifique. Il a l’œil vif et semble s’accrocher. Toutefois il n’a pas été enlevé pour être placé en clinique pour soins intensifs, suite au refus du propriétaire.  Tiens bon !

4 – La colique de la jument grise déclenchée mercredi 12 octobre semble terminée.

5 – Bien que toujours sur place, une observation de 10 jours est en place. Le lieu n’est pas forcément « idéal », mais les délacer dans l’immédiat dans leur état n’est pas la meilleure idée qui soit. Ils doivent reprendre des forces avant d’envisager tout déplacement dans de bonne conditions.

Pour l’heure ces chevaux sont toujours dans la ferme privée du concerné. La suite opérationnelle de cette sombre affaire dans 10 jours à l’issue de la période d’observation. Il n’es pas dit en effet que les personnes sur place respectent strictement le protocole vétérinaire donné et les risques de suralimentation sont réels.

Remettre ces chevaux en état prendra des mois, tant sur le plan physique que mental. Nous les suivrons !

Bravo à vous tous pour votre mobilisation qui a porté clairement ses fruits. La mobilisation a été importante et efficace. La SOREC nous a entendu et a réagi, et  se montre ainsi clairement à la hauteur de sa réputation et de ses missions.

 

Ne reste maintenant à mettre en place la seconde partie, à savoir les suites judiciaires à donner à cette affaire. Et ce n’est pas la plus simple, la législation marocaine étant peu détaillée sur la gestion des cas de maltraitance animale. A suivre !

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